Organes: Col de l'utérus - Spécialités: Analyse biologique

Étude MUCO-HPV : étude évaluant la prévalence du potage du papilloma virus humain (HPV) et des dysplasies cervicales, chez des femmes ayant la mucoviscidose. Le cancer du col de l’utérus a touché en France 3 028 femmes en 2012. Le principal facteur de risque est l’infection à papillomavirus humain (HPV) transmise par voie sexuelle. Le dépistage par frottis et la vaccination HPV sont des préventions efficaces contre le cancer du col. Chez les femmes transplantées, des fréquences élevées de portage d’HPV et de lésions précancéreuses ont été décrites, liées à l’utilisation de traitements immunosuppresseurs. L’objectif de cette étude est de déterminer la prévalence du portage HPV au sein d’une cohorte de femmes atteintes de la mucoviscidose. Lors de la consultation, un examen clinique avec frottis cervico-vaginal en phase liquide sera réalisé. En cas de frottis normal et de recherche d’HPV négative, la patiente ne sera pas revue dans le cadre de l’étude et les modalités de surveillance habituelle seront appliquées pour son suivi ultérieur (frottis tous les 3 ans chez les non transplantées, frottis annuel chez les transplantées). En cas de frottis initial anormal et/ou de test HPV initial positif, le médecin suivra les recommandations de l’ANAES 2002 et CNGOF 2007 et dans certains cas réalisera une colposcopie. Les patientes seront revues en consultation de gynécologie tous les 6 mois pendant la durée de l’étude pour réalisation d’un frottis, associé à un test HPV. La durée du suivi sera selon le moment d’inclusion dans l’étude au minimum de 12 mois, et au maximum de 24 mois.

Essai ouvert aux inclusions

Étude PAIRHPV : étude visant à identifier des mutations insertionnelles d'HPV et des gènes cibles thérapeutiques et de développer des biomarqueurs personnalisés en oncologie clinique, chez des patientes ayant un cancer du col du l'utérus. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] Le cancer infiltrant du col utérin est caractérisé par une longue période durant laquelle des lésions précurseur restent limitées au stade intra-épithélial et par une étiologie virale. La plupart de ces cancers sont associés à des séquences spécifiques de papillomavirus humains (HPV). Le cancer du col utérin est une tumeur dont le pronostic reste grave. La plupart des récidives se développent rapidement après le traitement initial et leur traitement est grevé de résultats insuffisants en dépit d’un taux élevé de morbidités aigues et chroniques importantes. Dans ce projet, basé sur l’analyse prospective et pluricentrique d’une série de 200 cas de carcinome infiltrant du col utérin, nous proposons une approche large d’analyse biologique des cancers du col, intégrant la caractérisation du type d’HPV associé aux lésions, la détermination de son site d’insertion et l’analyse de la séquence d’un panel représentatif de gènes impliqués dans l’oncogenèse. Une part significative de notre programme sera focalisée sur l’utilisation de la mutation insertionnelle que représente l’intégration de l’ADN viral dans le génome de la cellule hôte pour permettre la détection de l’ADN tumoral circulant, au moment du diagnostic, pendant le traitement et durant le suivi des patientes.

Essai clos aux inclusions

Etude Xac03 : étude évaluant la définition de la signature immunosuppressive des cancers du col de l’utérus et l’analyse des différents mécanismes impliqués dans cette immunosuppression. [essai en attente d'ouverture] L’infection par Papillomavirus Humain de haut risque (HR-HPV) est le principal facteur de risque de cancer du col de l’utérus. Des études récentes montrent que les cancers liés à une infection à HR-HPV sont associés à un état d’immunosuppression et à l’absence de réponse des cellules T. Ces mécanismes favorisent l’évolution vers un cancer et la progression de celui-ci. L’objectif de cette étude est de définir la signature immunosuppressive des cancers du col de l’utérus et d’analyser les différents mécanismes impliqués dans cette immunosuppression à partir d’échantillons biologiques. Les résultats obtenus devraient permettre l’identification de nouveaux marqueurs pronostiques et ou de nouvelles cibles thérapeutiques pour la prise en charge des patientes ayant un cancer du col de l’utérus. A l’occasion du prélèvement ganglionnaire laparoscopique et/ou l’examen sous anesthésie générale réalisé dans le cadre du bilan d’évaluation pré-thérapeutique initial, les patientes auront deux prélèvements cervicaux à l’anse diathermique. Dans le même temps, les patientes auront un prélèvement sanguin. Les patientes seront revues selon le rythme habituel classiquement recommandé dans le cadre du suivi post-thérapeutique d’un cancer du col avec un suivi clinique régulier et une réévaluation régulière par imagerie abdomino-pelvienne. Les patientes seront suivies pendant 5 ans et auront une visite à 2, 3 et 5 ans.

Essai en attente

Étude CirCA HPV : étude prospective évaluant les caractéristiques intrinsèques de la détection de l’ADN tumoral circulant plasmatique comme test de dépistage de rechute dans les 6 mois suivant le test chez des patients en cours de suivi ayant été traités curativement pour un cancer pelvien HPV-induit. Les cancers pelviens ou gynécologiques regroupent les tumeurs de l'appareil génital féminin ou masculin et du canal anal. La plupart de ces cancers est due à l’intégration dans l’ADN des cellules cancéreuses de certains virus appelés papillomavirus (HPV). Lorsqu’une tumeur est présente, des morceaux d’ADN issus des cellules de cette tumeur sont transportés dans tout l’organisme par la circulation sanguine. C’est ce que l’on appelle l’ADN tumoral circulant (ADNtc). Prélevable à l’aide d’une prise de sang, cet ADNtc peut apporter de nombreuses informations, par exemple sur la nature du cancer, son évolution, sa réponse à un traitement. Un test de dépistage basé sur la détection de l’ADNtc pourrait améliorer la qualité du suivi pour les patients ayant un cancer pelvien lié au virus HPV. L’objectif de cette étude est d’évaluer la fiabilité d’un test visant à détecter l’ADN tumoral circulant plasmatique comme test de dépistage d’une rechute chez des patients ayant un cancer pelvien induit par le papillomavirus humain. Une détection d’ADN tumoral circulant sera effectuée pour tous les patients participant à l’étude à chaque visite à l’hôpital pendant 2 ans et demi en l’absence de progression de la maladie. À chaque visite, des résultats cliniques, biologiques et le cas échéant radiologiques et anatomo-pathologiques seront recueillis de manière prospective. Après la période de suivi de 2 ans et demi, les patients sans progression de la maladie seront suivis pendant 6 mois supplémentaires pour recueillir les informations concernant l’apparition d’une progression de la maladie éventuelle qui surviendrait après leur dernier prélèvement.

Essai ouvert aux inclusions

Etude Xac03 : étude évaluant la définition de la signature immunosuppressive des cancers du col de l’utérus et l’analyse des différents mécanismes impliqués dans cette immunosuppression. L’infection par Papillomavirus Humain de haut risque (HR-HPV) est le principal facteur de risque de cancer du col de l’utérus. Des études récentes montrent que les cancers liés à une infection à HR-HPV sont associés à un état d’immunosuppression et à l’absence de réponse des cellules T. Ces mécanismes favorisent l’évolution vers un cancer et la progression de celui-ci. L’objectif de cette étude est de définir la signature immunosuppressive des cancers du col de l’utérus et d’analyser les différents mécanismes impliqués dans cette immunosuppression à partir d’échantillons biologiques. Les résultats obtenus devraient permettre l’identification de nouveaux marqueurs pronostiques et ou de nouvelles cibles thérapeutiques pour la prise en charge des patientes ayant un cancer du col de l’utérus. A l’occasion du prélèvement ganglionnaire laparoscopique et/ou l’examen sous anesthésie générale réalisé dans le cadre du bilan d’évaluation pré-thérapeutique initial, les patientes auront deux prélèvements cervicaux à l’anse diathermique. Dans le même temps, les patientes auront un prélèvement sanguin. Les patientes seront revues selon le rythme habituel classiquement recommandé dans le cadre du suivi post-thérapeutique d’un cancer du col avec un suivi clinique régulier et une réévaluation régulière par imagerie abdomino-pelvienne. Les patientes seront suivies pendant 5 ans et auront une visite à 2, 3 et 5 ans.

Essai ouvert aux inclusions